jeudi 19 janvier 2017

LES LETTRES DE LA NUIT - 1/1.


Petite note de présentation

Les évangiles bleusNUIT est un triptype littéraire, composé entre le milieu de l'été 1998 et jusqu'à ce jour par Christian-Edziré Déquesnes, qui se compose en trois corps de textes : Les lettres de la nuit, Comme dans des souterrains à la Dostoïevski et L'A.A.A's [L'Amplifications des Ampleurs des Aggravations.] qui seront offerts aux lecteurs par épisodes, via le blog : ======================> 
===> http//:evangilebleusNUIT.blogspot.fr, en alternance avec une fréquence plus ou moins régulière soumise aux disponibilités temporaires et aux humeurs de son auteur. Les vignettes musicales qui viendront illustrer les textes, seront toujours de S.O.D.A 2017 et leurs choix jamais un hasard.

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LES LETTRES DE LA NUIT - version revisité 2017.
Avec les participations de Konrad Schmitt et de Samuel Barrel.

' Il y a une vérité de la poésie. Il est vrai, cette vérité ne prouve rien, n'explique rien. Elle n’est pas la vérité de la vie. Elle ne sert à rien. Elle ne sert à rien. Il est bien qu’il en soit ainsi. Mais elle a partie liée à la  vie. Coup de sonde dans L'abîme. Rire dans l'infini, rire  dans l'abîme. Plongée dans  l'essentiel. l’essentiel. Son flux et son reflux. Miroir du monde. Miroir déformant, mais  miroir. Tu peux le déchiffrer mais ne peux le  briser. Non, tu ne peux la détruire. Elle existe à sa manière  Poétiquement. Mais la vie, à sa manière s’infléchit vers elle, en passant.En  passant ? Mais tout n’est-il pas que passages : les cristaux et les noeuds du passage. La vie.'                                               
Dusan  Matic - extrait de Notes [1944]

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EAUX DE TRAVERSES
 POESIE À DETRUIRE
BAROQUES DUCASSES
POESIES DETRUITES
LES LETTRES DE LA NUIT.
-1/1.                                                                                                                                                                       
Errance dans le temps, plus de réel, plus de chronologie de l’histoire ; même plus véritablement de silence [le cosmos n’est jamais muet]. La Grande Picardie c’est évanouie, engloutie par la résistance de ses élites à êtres aux vérités du peuple, uniquement son mental évanescent flotte encore par les dessus honteux des Haut-de-France. [Peut-on avec les mots d’hier dire les maux d’aujourd’hui ?]. La nuit. Le jour pourrait être comme un soleil, comme un ample déploiement d’engagement d’Amour, une fraternelle promesse de béatitude exaspérée…, un exploit comme une étreinte candide, tendre, parfaite ; pourtant jamais atteinte. La Baise Céleste [« ils » n’apprécieront pas cette allégorie !] Mais il y a le carnage qui a se déroule indéfiniment toujours au présent et encore déjà au futur, mais aussi ne parlons pas, plus, du passé ; tout CELA sous des multitudes de regards inaptes à toutes rébellions. Moi, on s’est efforcé de ne m’initier qu’à la compassion la plus aigu possible « Toujours l’amour de toutes les manières à n’importe quel prix », surtout pas dans la gratuité d’un autre sens ! Ce serait un sacrilège ! Aimer ! Aimer ! Aimer ! Peut-être que le pire, la contrefaçon est là ? Oui, là ! Aimer ! Aimer ! Aimer ! Et regarder les catholiques et leurs Papes. Aimer ! Ne communiquer que cela n’est pas équitable. Aimer n’est pas la vie, sa substance est ailleurs ; c’est la grande tuerie ! Et partout, la boucherie et nous en préserver ! Toussint-Ducasse por Francis Bacon.
Extrait d’une autre lettre à un compagnon de route « …C’est singulier, il suffit d’inter-changer deux lettres à deux mots et soliDaire devient soliTaire puis vice et versa. Je n’avais plus rien à t’écrire, sauf que maintenant, j’en arrive enfin, juste un peu, à sangloter, ça faisait deux jours que cela s’interdisait à mon regard car les larmes refusaient de s’offrir. Le trajet en train, comme à son habitude, a été interminablement long, l’atmosphère mal climatisé… une souffrance. »
Ch’ét el léte à Picardia ! Ej t’el àrdi !  Depuis la globalité du générique a céder sa place à une unicité de non-générique, désormais C’est la lettre à Icelle ! Je te répète !  La Musique est belle, la nature autour de la ville de briques feu [l’expression est d’Icelle] où j’ai demeuré durant plus de dix années est opulente d’hayures en forêt de Saint Amand-les-Eaux. Une verdure et des arbres assurément d’une force identique à celle que l’on trouve entre Berck et Montreuil-sur-Mer. Sentiment mystérieux d’être décalqué à Bruire-le-Sec [« Drorle d’inpréssion ! »]. Les nuits, ici, sont denses, épaisses, leur respirations, charnelles ; je devrais y croiser encore des créatures inhabituelles. Je sens le souffle singulier d’Icelle autour de mon corps. Déjà, j’attends les nuits prochaines. 


Illustration : Le trait des Anges par Zoé Déquesnes.
Photo : Icelle.

Initialement Les lettres de la nuit de Christian-Edziré Déquesnes ont été écrites au milieu de l’été 1998  et publiées à la Station Underground d’Emerveillement Littéraire au commencement du printemps 1999. Ici, à Clamart durant l’hiver 2017, ’auteur reprend et modifie, actualise plus que partiellement la version originale puisque de nombreux événements, survenus depuis le milieu de l’été 2014, l’ont éclairés sur de nombreux aspects d’éléments qu’il avait écrit sans en savoir réellement les raisons et les sens. Les lettres de la nuit sont définitivement dédiées à Carole Icelle Carcillo et également sa propriété.
Ce jour, le 19.01.2017, l’auteur vient de prendre conscience que Samuel Barrel qui intervient, vous le verrez, pour certaines pages des Lettres de la nuit, a repris contact avec lui le 17.01.2017 ... après plus d’une décennie de silence.

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